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Pâques, un temps festif

La lumière est fête. Pourquoi ne pas lui ouvrir ton visage ?

Tout autant que Noël, la fête de Pâques a toujours été entourée de nombreuses coutumes. Certaines reprennent vie actuellement dans beaucoup de pays, même si la fête religieuse n'est plus célébrée dans les pays d'Occident avec la même intensité que dans les pays de l'Europe orientale. Mais on peut remarquer que ces gestes de fêtes renaissent et nous n'avons pas à le regretter, tant s'en faut.

La coutume des oeufs de Pâques, du gâteau pascal, du repas avec des recettes spécifiques, nous permettent, sans aucun doute, de véhiculer à nouveau la véritable signification de ces jours saints.

Après tout, n'est-ce pas ce qu'ont fait jadis nos frères chrétiens des premiers siècles, en discernant dans les rites païens, toute une part de la réalité chrétienne. Ce sont les braves gens qui les pratiquaient avant leur conversion. Ce sont leurs prêtres qui les ont initiés au véritable symbolisme de la vie au travers de l'oeuf et du lapin des traditions païennes. Un beau jour, les autorités épiscopales d'une région, germanique, celtique ou slave, ont pris le relais de cette "homélie" cachée dans les traditions non-chrétiennes.

Sans vouloir faire croire à leurs origines chrétiennes, ils y ont souligné une coïncidence significative. C'est ainsi que fut "baptisé" ce que les braves gens des paroisses et des campagnes de Bretagne, de Bavière ou de Catalogne, peu instruits des textes patristiques, vivaient tout bonnement. Ils virent que leurs traditions ne pas être contraires à leur foi en Jésus-Christ, une foi qu'ils avaient inscrit profondément en eux, même si elle ne s'exprimaient pas toujours avec des paroles de théologiens. L'Eglise n'a pas refusé ce baptême donné par les générations qu'elle accueillait.

Après tout, chaque symbole de la vie renaissante n'est-elle pas une véritable parabole vivante de la réalité de la vie dans la foi. Pourquoi la refuser ?

A nous aujourd'hui de le redire à nos contemporains. Il est parfois des catéchèses plus directes que tous les grands discours.

© Jacques Fournier - [ Nous écrire ] - [ Crédit ] - [ Page d'accueil ]